Ardentes 2010 J3 et J4.

Pic by Goldo.


J3:
Toujours sous un soleil de plomb, les festivaliers courageux ont continué leur marche. Pour ma part, j’ai pu voir en vitesse (donc jamais en entier):
TUNNG: Dans la HF6 en plein milieu d’après-midi. Hormis quelques vieilles valeurs sûres telles que Bullets gentiment offert à la fin, les membres de TUNNG semblent se conforter dans des compositions de plus en plus dignes du vieux groupe installé. Chansons sans véritables cachet, même bobonne aurait pu y trouver son compte. On saluera néanmoins leur prestation: les pauvres n’ont pas hésité à bouger et à mettre une ambiance dans les limites du possible. En effet, la HF6 était un véritable four. Chaque festivalier, sans exception, luisait de sueur et il est certain que fournir un effort physique – lever un bras, lever une jambe, tourner la tête… Bref, que du sport quoi – à l’intérieur de la salle relevait de l’exploit.
C’est en sortant de ce concert que j’ai décidé d’épargner ma vie et de ne plus jamais remettre un orteil dans la HF6. Les syncopes, je m’en passe volontiers.
Babyshambles: Pete Doherty semblait en forme – soit: il souriait, bougeait et parlait même- pour quelqu’un qui s’était fait hospitalisé 2 jours auparavant. Le bonhomme, que j’ai pu croiser peu avant son concert est plein de charme splendidement ravagé par les drogues et autres excès. Je trouve ça horriblement triste de voir quelqu’un de si jeune dévasté comme s’il avait déjà passé la moitié de sa vie dans la rue. Bref, le grand gaillard (car il est grand, ridiculement grand) au chapeau de paille -houhouuuu! Nicolas le jardinier?- a fourni un concert très conventionnel. Hormis les deux danseuses idiotes qui s’amusaient à faire des pointes autour de la scène, je n’ai rien trouvé de très transcendant de tout le concert. Le conventionnel en était devenu vite ennuyeux… J’ai préféré passer du côté obscur du festival et rentrer en espace presse… Quoi qu’il en soit, sachez qu’il m’a semblé très sympathique, jamais contraire pour quelques photos avec des fans même lorsqu’il doit se dépêcher. Pour quelqu’un qui vit dans le pays des tabloïds et qui en a fait maintes fois les frais, j’ai été agréablement surprise.
Ben Harper: J’ai accompagné une amie voir un bout du concert. Sachez que Ben, il ne me fait ni chaud ni froid. Le côté Jah World yah man n’a jamais été pour moi. Les dreadlocks ça me hérisse jusqu’au poils de nez voyez-vous. Cependant, j’ai pu voir un mec très sobre qui a fourni un concert de très haute qualité. Professionnalisme, performances parfaites et pas de fioriture. Mais est-il normal de s’en étonner? Quand ce n’est pas un excès de paillettes et de tenues fashion, c’est de l’excès d’alcool et de drogues. Du coup, lorsqu’on en voit enfin un qui est juste pro, doit-on vraiment l’applaudir parce qu’il fait juste son boulot sérieusement? Ne tombe-t-on pas nous-mêmes dans l’autre excès? Celui du public tellement habitué à des performances nullissimes que dès qu’un musicien arrive sans tout ça, il est automatiquement apprécié?
Bref, le concert était sans doute très bon mais c’est le genre de musique qui ne me fait pas plus d’effet que ça donc idem: retour dans ma grotte.
Finalement, je suis une vraie moule, mais j’étais tellement épuisée par la chaleur que je ne suis même pas allée voir Charlotte Gainsbourg – puis j’avais l’épreuve bawette à accomplir juste après-.
J4:
Moi n’avoir rien vu du tout de toute la journée. La force de la bawette m’a tellement attirée que j’ai fait 1h de plus que ce qui était prévu. J’ai donc encore sué toute l’eau *la bière? naaaaaan… Oui?* que je m’étais avalée entre-temps. J’ai profité des derniers moments avec les équipes qui étaient adorables et eu des fous-rires qui m’ont poussée aux larmes. Je ne me souviens plus d’un tel fou-rire.
Bilan?
« Fait chaud/ Je plaque/ Eventail/ Eau/ Je suis molle/ petit sanglier en broche… » ont sans doute été les maîtres-mots de ce festival. J’aurais pu voir plus de concerts, ce n’était pas le temps qui me manquait, mais je n’en avais pas la force et je salue d’ailleurs bien bas tous les festivaliers qui se sont tenu à leur programme en faisant fi de la chaleur écrasante. Du côté du public, je n’ai jamais vu autant de filles aussi bien gaulées. Va falloir me dire d’où elles sortaient parce qu’en plus d’être toutes méga-minces, elles étaient toutes très bien « habillées ». Elles sont où ces filles dans la vie normale? … Ouais bon, non, qu’elles restent chez elles, la double dépression « où ont-elles mis leur graisse/ où vont-elles chercher tout leur fric? », je m’en passerai.
Vivement l’édition de l’année prochaine. Avec un temps aussi splendide mais un chouïa plus d’air ne serait vraiment pas du luxe.
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2 Comments

  1. 13 juillet 2010 / 10 h 30 min

    Ce qu’on ne dit pas, c’est que les festivals engagent des call-girls de luxe histoire que ça fasse pas « festival cra-dingue » ^^

  2. 13 juillet 2010 / 12 h 15 min

    Et moi, je dis que les filles étaient toutes obèses en arrivant le jeudi mais qu’il faisait tellement chaud qu’elles ont sué toutes leurs graisses en quatre jours :p
    Bon, l’année prochaine, c’est décidé, je tiens une bawette à tickets!

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