Le démaquillant des enfers.

Jamais, de ma vie, je n’aurais cru devoir un jour écrire de pareilles choses sur un démaquillant mais j’ai bien dû me faire à l’évidence: ça a été la pire chose qu’il m’ait été donné de tester. Et je l’ai acheté! Oui, dans un moment d’égarement, je n’ai pas vu que j’allais tomber à court. Impossible de commander sur le net, il me fallait un démaquillant pour ce soir. Mais avez-vous idée de comment il est difficile de trouver un baume démaquillant (ou une huile démaquillante) en Belgique??? C’est la quête du St Graal! Et non, je ne retombe pas dans les laits démaquillants style Diadermine. Je n’ai plus de démaquillant mais j’ai encore un peu de bon sens! La seule option viable que j’avais, c’était le démaquillant au squalane de The Ordinary. Une valeur sûre et vendue en magasins physiques chez nous. Sauf que, évidemment, je suis tombée sur le seul où ils n’en avaient plus. Tout ça pour vous expliquer qu’avec toute la bonne volonté du monde, les esprits étaient contre moi: j’ai dû me rabattre sur le Oat Cleansing Balm de The Inkey List. Le seul démaquillant gras disponible à un prix abordable. J’étais désespérée. J’ai payé le prix du désespoir.

Le démaquillant Oat Cleansing Balm, c’est quoi?

Le baume démaquillant de The Inkey List est présenté comme un baume « fondant comme du beurre sur le visage, capable de décoller le maquillage ainsi que le SPF ». Composé d’huile de grains d’avoine, de céramide et d’omega 3 et 6, il est supposé aider à démaquiller tout en apaisant la peau, conservant la barrière cutanée et en l’hydratant… La marque propose même de l’utiliser en masque hyper nourrissant en le laissant poser 10 minutes (sur peau propre). SANS BLAGUE! 

Et concrètement, ça donne quoi?

C’est gras, ça, on ne peut pas leur enlever. Donc il faut faire attention et en mettre peu. Mais même en en mettant peu, ça reste excessivement gras. On est aux limites de la nana fan de bio et de clean qui utilise de l’huile de coco pour se démaquiller… 

Ce que j’aime dans les démaquillants, c’est que ça peut être sensoriel à fond: le produit ne reste pas sur la peau. Donc pas besoin d’énormément d’actifs, il faut surtout que la texture soit réussie et convienne à chaque type de peau. Bonus: ça peut même sentir bon! Et si des baumes restent très basiques, je ne leur en veux pas mais ils doivent alors être efficaces et agréables. C’est d’ailleurs le cas de celui de The Ordinary: rien de fou-fou mais fonctionne très bien, agréable à utiliser et pas cher. Et bon, on sait tous que des marques comme The Inkey List, Typology ou Niche ont tout pompé chez The Ordinary. Sauf que quand tu pompes ailleurs… Fais-le bien ou ne fais rien!

Ici, The Inkey List s’est complètement raté. Ils auraient vraiment mieux fait de ne rien sortir. Ce truc est une abomination excessivement grasse qui demande bien trop d’efforts pour le début d’une routine, qui plus est, forcément, en soirée. Quand j’ai ma journée dans les pattes, je n’ai pas la patience pour masser autant mon visage! Non pas pour démaquiller mais pour affiner au mieux cette horreur. Qui s’émulsionne… Mais si peu! Ça reste principalement gras et nécessite vraiment un double nettoyage (avec un gel nettoyant ensuite pour vraiment enlever tout). Et là, on ne peut pas leur enlever leur sens du marketing: ils ont justement un gel nettoyant! Et l’achat se justifierait… Mais pas pour les bonnes raisons. Et… Non, je n’ai pas acheté le gel nettoyant étant donné que 1) je pensais que je n’en aurais pas besoin 2) hors de question que mon désespoir me pousse à ce point dans l’inconnu. En tous cas, alors que je n’avais pas trop été déçue d’autres produits de la marque, The Inkey List, c’est sans moi à l’avenir. J’ai eu ma dose!